AYA. Défier l’érosion en Côte d’Ivoire

LM Fiction de Simon Coulibaly Gillard, Belgique / France, 2021

Sortie France : 12 octobre 2022
Distribution France : La Vingt-cinquième heure
Distribution Belgique (Wallonie) : Screen Box
Distribution Belgique (Flandres) : Bevrijdings Films

La découverte de communautés lointaines, en Afrique où les questions environnementales s’aiguisent, interpelle régulièrement des cinéastes européens. Une démarche qui conduit Simon Gillard sur le rivage de la Côte d’Ivoire où vivent les Avikams. C’est là qu’il a tourné Aya, une fiction sélectionnée dans les programmes de l’ACID au Festival de Cannes 2021. Cet auteur – né en Bulgarie, élevé en France, diplômé de cinéma en Belgique – développe à Bruxelles ses productions. Mais c’est l’Afrique qui l’attire depuis 2005. Après des films courts, tournés avec son assistant fidèle, Lassina Coulibaly, consacrés aux Dioulas, aux Mossis du Burkina Faso, aux Peuls du Mali, ce qui lui vaut le nom de Coulibaly, il rencontre les Avikams de Côte d’Ivoire pour son premier long-métrage, Aya.

AYA – Bande Annonce (2022) from La Vingt-Cinquième Heure on Vimeo.

Le film se situe à Lahou, à 250 kms de Abidjan, au croisement de l’Océan Atlantique, du fleuve Bandama et de la lagune. Une région décimée par l’érosion qui mine la côte ouest, ce qui a conduit à déplacer la ville, en 1973, à quelques dizaines de kilomètres, dans les terres, derrière la lagune. Dans son lieu originel, Lahou qui fut un important comptoir colonial et un port de pêche actif vers 1900, ne compte plus que quelques maisons de bambous et de feuilles de cocotier, plus faciles à déplacer vers la nouvelle ville, Grand-Lahou, quand l’eau monte.
C’est donc là que vit Aya, une jeune fille pétillante. Elle vaque sur la plage, s’occupe de son petit frère tandis que sa mère dont le mari est mort, s’active pour subsister. Les hommes pêchent, déplacent les corps des défunts pour les conduire plus loin, les femmes cuisinent. Aya préfère rester là, rêvasser sur la plage ou jouer avec son petit amoureux. Mais sa mère décide de l’envoyer chez une parente pour travailler à la ville nouvelle. Même si Aya n’entend pas résister à l’appel de l’océan.

 

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Author: Michel Amarger

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