Disparition : Brahim Tsaki ne rêve plus
Le réalisateur algérien Brahim Tsaki s’est éteint discrètement durant le premier week-end de septembre 2021. Retiré des écrans, le corps affaibli par ses passions et ses excès, il reste comme un repère singulier dans l’histoire du cinéma algérien. Brahim Tsaki, né en 1946 à Sidi Bel Abbès, s’est imposé comme un scénariste et un réalisateur rare. Il étudie à l’école d’art dramatique de Bordj-el-Kiffan à Alger puis se perfectionne à...
La Nuit des rois : déployer les jeux de pouvoirs en Côte d’Ivoire
La relève du cinéma ivoirien repose sur les images de Philippe Lacôte. Adepte d’une approche ambitieuse, étayée par le documentaire, Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire, 2008, ou la fiction, Run, 2014, sélectionné au Festival de Cannes, Philippe Lacôte continue d’explorer la violence et le pouvoir dans son pays. Et La Nuit des rois, 2020, présenté aux festivals de Venise, Chicago ou Busan, défend les couleurs...
Une Histoire d’amour et de désir : s’ouvrir au sentiment et au corps
La sensualité et le romanesque qui s’épanouissent dans le cinéma tunisien se perpétuent sous la caméra de Leyla Bouzid. Appréciée avec son premier long-métrage, A peine j’ouvre les yeux, 2015, qui capte l’image de la jeunesse tunisienne à travers les visions d’une chanteuse engagée, elle retourne son objectif pour saisir les émois d’un jeune homme coincé dans Une histoire d’amour et de désir, 2020....
Rouge : couleur de colère et de pollution
L’acteur Farid Bentoumi s’est imposé comme réalisateur par des courts-métrages remarqués tel Brûleurs, 2011, avant de défendre les couleurs de ses racines algériennes dans Good Luck Algeria, 2016. Cette comédie, basée sur l’histoire de son frère, candidat aux Jeux Olympiques d’hiver en portant le drapeau algérien, pouvait amuser à bon compte. Mais cette année, le cinéaste né en France, voit Rouge, en...
L’indomptable feu du printemps : visions de cinéma au Lesotho
Des auteurs vivent le cinéma comme un terrain d’expérimentations aventureuses, de poésies visuelles. C’est pour ça qu’on a remarqué Lemohang Jeremiah Mosese dès ses courts-métrages puis For Those Whose God Is Dead, 2013, et son film performance, Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You, présenté à la Berlinale 2019. Servi par une image noir et blanc saisissante, il épouse le long cheminement...