Tu mérites un amour : l’actrice Hafsia Herzi se réalise
Avec sa longue chevelure brune, sa peau dorée, ses yeux moqueurs, Hafsia Herzi impose sa silhouette orientale dans le cinéma français. Révélée en 2007 par La Graine et le Mulet de Abdellatif Kechiche, elle aligne des rôles variés, inspirés du monde arabe (L’Aube du monde de Abbas Fahdel, 2009, La Source des femmes de Radu Mihaileanu, 2011, Le sac de farine de Kadija Leclere, 2013) ou profondément ancrés dans l’Hexagone (Un homme et...
Disparition de Néjib Ayed
Néjib Ayed est décédé ce 16 août 2019. Le cinéma tunisien est en deuil. Et tout le cinéma aussi. Néjib Ayed s’est éteint brusquement, emporté par une crise cardiaque, après tant oeuvré pour faire avancer le 7ème art dans son pays. Depuis sa naissance en 1953, ce passionné d’images s’est engagé d’abord en tant que critique pour des publications, puis animateur, secrétaire général et enfin président de la...
Nomades : résignations et rêves au Maroc
L’attrait du Maroc, sa proximité, sa diversité, son exotisme aussi, motive des productions occidentales, tournées sur place depuis de nombreuses années. De André Téchiné (Loin, 2001) à Gaël Morel (Prendre le large, 2017), les réalisateurs français contemporains font des incursions en terre marocaine pour y exporter leurs questions. Ce n’est pas le cas de Olivier Coussemacq qui a passé les premières années de son enfance au pied de...
Kongo : les esprits congolais s’infiltrent au Festival de Cannes
Les ondes de l’Afrique ponctuent la clôture de la section ACID Cannes 2019 (*) avec une production française inédite et insolite : Le cœur de l’Afrique, ce sont sans doute ses esprits, ancestraux et puissants, qui orientent les hommes vers le bien ou le mal. Cette croyance, particulièrement forte en République du Congo, inspire aujourd’hui une production française, tournée en pleine capitale. Kongo est une plongée habitée dans...
ultravoKal : éclats d’un triangle instable
Le dernier film de Christophe Karabache marque un tournant dans son mode de production. Jusque dans les années 2000, le réalisateur libanais livre des films courts, produits comme des brûlots formels, de manière indépendante. Puis il s’oriente vers le long-métrage sans cesser d’évoquer le Liban, à partir de 2010. Un producteur complice, installé en France, Elias Sfeir, lui permet de fourbir efficacement une œuvre avec...