Les coproductions permettent d’élargir le cercle du cinéma tunisien et son audience. Le succès de Hedi (Un vent de liberté), premier long-métrage de Mohamed Ben Attia, en 2016, repose sur un montage financier solide entre la société Nomadis Images de Dora Bouchoucha, et la structure belge Les Films du Fleuve, des frères Dardenne, avec une participation française. La formule est reprise pour Weldi, 2018, la nouvelle fiction de Mohamed Ben Attia, sélectionnée à Cannes dans la Quinzaine des Réalisateurs. Cette exposition lui permet déjà une distribution en Chine, par Time Vision, à Taïwan, avec Andrew Films, comme au Brésil, via Providence Filmes. La sortie française, prévue en amont, se fait sous le titre Mon cher enfant, imposé par les distributeurs mais jugé trop restrictif par le réalisateur tunisien.