Mignonnes : peps et trauma des filles de la diaspora

La discrétion sur le véritable sujet de Mignonnes de Maïmouna Doucouré, entretenue par sa production française jusqu’aux premières diffusions, en a fait un film attendu. La réalisatrice révélée par Maman(s), titulaire d’une cinquantaine de prix dont le César du court-métrage 2017, est vue comme une cinéaste prometteuse. Une estimation que pourrait appuyer le Prix de la meilleure réalisation, reçu au Festival de Sundance 2020, pour Mignonnes avant sa sélection à La Berlinale.

Le scénario s’attache aux émotions de Amy, 11 ans, qui grandit dans une famille sénégalaise, installée à Paris, avec son petit frère. Le père, parti au Sénégal, doit revenir avec une deuxième épouse pour célébrer son mariage. La mère de Amy en souffre sans pouvoir échapper à la convention, sous le regard de la tante qui surveille le foyer. Amy est hostile à l’intrusion d’une autre mère et s’échappe des rites sénégalais à l’école. Elle est interpellée par une bande de quatre copines aux tenues sexys et branchées, qui s’exercent à des danses osées pour être sélectionnées à un concours dans le Parc de La Villette.
Méprisée par la bande, Amy approche et se lie avec la leader qui est sa voisine d’escalier. Elle apprend en secret leurs chorégraphies, profitant d’une brouille avec l’une des filles pour intégrer la bande en proposant des tenues et des gestes plus sexy. Son audace et ses posts de photos dépassent ses copines qui la rejettent. Mais le retour du père approche et Amy doit souscrire aux rites familiaux. Ce qu’elle esquive en poussant le curseur jusqu’au point limite.

 

lire la suite sur le site d’Africiné

Author: Michel Amarger

Share This Post On

Submit a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.