Another day of life : incursion dans la guerre de libération angolaise
Long métrage de fiction (animation) de Raul De La Fuente et Damian Nenow (Espagne / Pologne, 2017), présenté hors compétition au festival de Cannes en mai 2018, en sortie dans les salles françaises le 23 janvier 2019. Il y a beaucoup d’images documentaires des combats qui ont précédé l’indépendance de l’Angola, en 1975. Surtout des images de propagande, attisées par les Etats-Unis et l’URSS, en pleine Guerre froide. Le temps passé...
Le Cimetière des éléphants : rencontre avec Eléonore Yameogo et son nouveau documentaire choc
Le Cimetière des éléphants est dévoilé en première à Paris. [1] La réalisatrice du Burkina Faso questionne le rôle des missionnaires catholiques en Afrique et leur rapport avec la colonisation. Un sujet qui pourrait faire débat au prochain FESPACO [2] où le film est inscrit. Eléonore Yameogo aime prendre de front des sujets sensibles. Son premier long-métrage, Paris mon paradis, 2011, approchait trois émigrés africains, en galère dans...
Hyènes : la fraîcheur de la Vieille Dame sénégalaise
L’oeuvre de Djibril Diop-Mambety est de plus en plus réévaluée et ses films érigés au rang de classiques. Après le fougueux Touki Bouki, 1973, découvert au Festival de Cannes et restauré par la World Cinema Foundation de Martin Scorsese, en 2008, c’est au tour de Hyènes, 1992, en compétition au Festival en son temps, d’être restauré et honoré dans la section Cannes Classics, en 2018. L’initiative permet au film de retrouver ses...
Yomeddine : réintégrer les exclus dans le cinéma égyptien
Depuis la révolution, les auteurs égyptiens s’attachent à éclairer des aspects insolites de la société, en cultivant une certaine légèreté. De La Vierge, les Coptes et moi de Namir Abdel Messeh, 2011, à Ali, la chèvre et Ibrahim de Sherif El Bendary, 2016, les caméras sont baladeuses. A. B. Shawky va dans ce sens avec Yomeddine, tourné loin du Caire. C’est pourtant là que Abu Bar Shawky est né puis a étudié les sciences politiques et...
Weldi (Mon cher enfant) : Un père tunisien en quête
Les coproductions permettent d’élargir le cercle du cinéma tunisien et son audience. Le succès de Hedi (Un vent de liberté), premier long-métrage de Mohamed Ben Attia, en 2016, repose sur un montage financier solide entre la société Nomadis Images de Dora Bouchoucha, et la structure belge Les Films du Fleuve, des frères Dardenne, avec une participation française. La formule est reprise pour Weldi, 2018, la nouvelle fiction de...